3/2/17 - Des citoyens qui conçoivent leur immeuble ? C’est possible et ça dure.

L’habitat participatif se développe petit à petit à Montpellier. Après MasCobado, ensemble de 23 logements dans le quartier des Grisettes habité depuis l’été 2016 et reconnu pour son exemplarité au niveau architectural, écologique et social, d’autres projets sont en cours. De nouveaux groupes s’inspirent de cet exemple et s’organisent.

La réponse des politiques à ces propositions citoyennes de co-construire la ville de demain reste timide. Un projet lancé sur le site du passage Clémenceau (Montpellier) il y a quatre ans déjà, se concrétise enfin. Une ouverture est annoncée sur la ZAC de l’EAI (Ecole d'application d'infanterie) mais les modalités ne sont pas encore annoncées. Pourquoi cette hésitation face à une mobilisation intense des citoyens qui proposent leur contribution à une ville plus solidaire, abordable et respectueuse de l’environnement ? Pourquoi il est si difficile d’accorder une place significative à cette démarche innovante dans une ville où l’on construit 2500 logements par an ?

Lors d’une réunion publique en 2015, le Maire de Montpellier s’est exprimé : « L’habitat participatif, je ne suis pas contre. Mais il faut regarder comment les espaces partagés évoluent dans le temps. » La question de la pérennité des projets de bien vivre ensemble nous est posée régulièrement. Nous proposons de nous tourner vers des projets de ce type qui fonctionnent depuis plusieurs années en France. C’est l’objet de la soirée que nous organisons.